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La respiration, les pensées… Ces deux premiers exercices tout simples vous ont plu ? Alors passons maintenant au troisième : observer ses émotions.
Comme les pensées, les émotions surviennent et disparaissent. Or les émotions apparaissent toujours grâce à un déclencheur : votre fils rentre égratigné de l’école, on vous a fait une queue de poisson sur la route… Ca y est… colère, frustration, culpabilité, jalousie, peur…
Pour bien faire l’exercice, il suffit d’accueillir une idée simple : les émotions ne sont pas la réalité mais ce que voyez de la réalité. Vous imaginez, par exemple, que « le gros 4X4 noir immatriculé en belgique qui vous a fait une queue de poisson est forcément conduite par un belge bourré qui peut tout se permettre vu sa situation et son fric, et que vous n’avez rien a dire face a cela sinon de vous tenir à carreau. Parce que vous êtes une femme blonde et jolie et qu’il a voulu la jouer macho. » bla bla bla…
Ça, ce sont vos pensées qui amènent à de la colère, de la peur et de frustration. Mais vous ne savez rien ni de cette personne, ni de sa façon de conduire dans son pays, ni d’une éventuelle intention de sa part…
Alors que pour certains, il peut être plus difficile d’observer les émotions que les pensées sans se laisser capter par elles, une stratégie facilitatrice peut être de les nommer, ce qui peut amener à étendre son vocabulaire et sa capacité à distinguer les différents types d’émotions. Mieux identifier les émotions est une capacité qui favorise une meilleure résolution de différentes situations.
Donc :
Et venez méditer avec Comment ça va à Lille !
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