Surmonter les 5 obstacles de la pratique de la pleine conscience. (2 / 2)

Nous avons entamé hier (article ici) le panorama de 5 difficultés que tout méditant rencontre lors de sa pratique. Il est le retour d’expérience du dernier groupe « mindfulness » de 6 semaines qui vient de se conclure, et de l’expérience d’un méditant confirmé.

Voici donc les 3 autres difficultés.

L’irritation

Devenir irrité peut arriver pour plusieurs raisons. Peut être pensons-nous que notre expérience de la méditation n’est pas positive, qu’il y a du bruit dérangeant dans la salle, ou encore qu’une autre émotion est arrivée après le sentiment d’irritation, comme la peur de l’échec ou la frustration d eme pas y arriver.

Que faire ?

Rappelons-nous d’un principe fondamental : plus nous résistons, plus nous subissons. Ce qui arrive lorsque l’on est irrité par sa propre pratique fait partie de la pratique. Rappelons-nous également qu’il n’y a pas d’échec, nous vivons une expérience, c’est tout. Reconnaissons alors notre irritation, acceptons qu’elle soit là et gageons qu’elle partira comme elle est arrivée, comme tout le reste…

L’assoupissement

Nous sommes fatigués, parfois très fatigués lorsque nous commençons une méditation, il est donc tout à fait normal de se sentir fatigué lorsque « la pression redescend et que les pensées passent ». Notre corps nous dit, tout naturellement, qu’il souhaite se reposer. Nous pouvons aussi ressentir de la fatigue lors d’un exercice qui nous semble difficile, soit parce que nous avons besoin de repos, soit parce qu’il y a un sentiment qui voudrait s’exprimer.

Que faire ?

Si de temps en temps, nous nous assoupissons (voire nous endormons !) pendant la méditation, considérons que c’est une bonne chose que de se reposer. Si cela arrive très souvent, alors nous pouvons redresser notre posture, droite et digne, nous lever pourquoi pas (mais en conscience), ouvrir les yeux doucement ou alors, juste avant, passer son visage à l’eau fraîche.

L’attente

Nous pouvons remarquer que notre esprit aimerait bien, parfois, être ailleurs que là où nous sommes. Ou peut être va-t-il nous dire qu’il a faim et glisse vers différentes pensées d’aliments délicieux… Ou encore, votre esprit, avant même la pratique, va refuser l’exercice pour faire autre chose. Ceci peut nous amener à arrêter l’exercice ou à ne pas le commencer, ou nous faire ressentir de l’irritation, de la lassitude ou autres.

Que faire ?

Si nous notons cela avant de pratiquer, nous pouvons envisager ce que nous pouvons faire plutôt que ce que nous ne pouvons pas faire. Par exemple, si notre esprit souhaite nous emmener ailleurs que dans l’exercice, voyons si nous ne pouvons pas simplement sourire de cela, observer nos pensées et doucement revenir à l’objet de la méditation. Si cela continue à être difficile (et peut être encore plus difficile), nous pouvons tout à fait décider d’arrêter l’exercice tel qu’il est et revenir à un simple exercice sur le souffle.

En réalité, la méditation de pleine conscience est facile à connaître et à comprendre, mais la pratique régulière n’est pas toujours simple. Notre cerveau est une usine à pensées… et nous dresse beaucoup d’obstacles lorsqu’il s’agit de voir les choses différemment.

Essayez ces petites choses à votre rythme, complétez-les de votre propre expérience, et, surtout, soyez indulgent et doux avec vous-même.

Si vous vous sentez prêt à découvrir la pratique de la méditation dans un esprit bienveillant et joyeux, essayez et inscrivez-vous pour la prochaine session !