Coaching de leaders, managers & dirigeants – Méditation de pleine conscience – MBSR – Process Communication – Communication non Violente – Entreprises & particuliers – Lille, France – En présenciel et online
C’est le moment de l’année où beaucoup de familles se rassemblent, pour des réunions au grand complet ou juste à deux ou trois. C’est le moment de l’année où l’on recherche l’intimité vraie, la relation conviviale, sans fard et avec beaucoup d »espoir. C’est aussi la période de l’année où l’opulence et la stimulation de notre porte monnaie sont les plus forts.
Aussi merveilleux que cela puisse être, cela peut être une période très stressante pour beaucoup d’entre nous. D’anciens conflits ressurgissent, des émotions pénibles, des personnes critiques, un monde fou et très bruyant, une perte de contrôle vis-à-vis de notre routine quotidienne, la planification de la fête et des préparatifs qui s’ajoutent au stress du stress, et plus encore : pour certains, le sentiment d’une fête « obligatoire », d’une réussite obligée par le rire et la fausse convivialité… et des attentes grandes comme ça que tout se passe bien (mais que veut dire « tout se passe bien » ?).
Plus que jamais, nous avons envie de vous poser la question : Comment ça va ?
Et de vous faire part de quelques réflexions et choses simples que nous enseignent la mindfulness.
Servez-vous des réunions de famille et/ou de fin d’année pour vous entraîner à la pleine conscience.
Il pourrait sembler que le meilleur entraînement à la pleine conscience soit un paisible temple zen… et de nombreuses façons, c’est le cas. Mais tout comme tirer sur une cible n’est pas comme être dans un véritable combat, être assis sur un zafu n’est pas comme être au milieu de la folie de ces réunions de famille. Cela fait passer la pratique à un tout autre niveau.
Essayez une de ces pratiques à la fois, quand l’oncle machin vous raconte une de ses histoires assommantes :
Faites attention à votre corps et à votre respiration : Au milieu de tout cela, prenez quelques secondes pour centrer votre attention sur votre posture, sur la façon dont votre corps se sent, au fait que vous êtes assis depuis trop longtemps, etc. Et suivez votre respiration de temps en temps. C’est un entraînement de recentrage qui vous ramène au présent.
Notez votre égocentrisme. Quand les gens nous frustrent ou nous irritent, c’est souvent parce que nous sommes concentrés sur ce que nous voulons, sur la façon dont nous pensons mériter d’être traité, sur la façon dont nous voulons que tous les autres agissent, la façon dont nous voulons que soit le monde. Il est important de noter cela, quand les sentiments apparaissent. Notez que vous êtes concentré sur vous-même et sur ce que vous voulez.
Demandez-vous : De quoi a besoin cette personne ? Au lieu de penser à ce que vous voulez, entraînez-vous à vous demander ce dont a besoin l’autre personne. Voyez comment vous pouvez aider. Mettez-vous à leur place. Ressentez leur douleur, sans jugement.
Ne faites qu’écouter. Parfois ce dont les gens ont besoin, c’est simplement d’être écoutés. C’est une chose que nous ne faisons souvent pas avec 100% d’attention. Entraînez-vous à écouter sans jugement, sans penser à ce que vous allez dire ensuite. Ayez de l’empathie pour cette personne, imaginez ce que cela fait d’être elle, sentez ce qu’ils essayent de communiquer.
Voyez vos pensées émerger. Soyez un observateur impartial, regardez vos pensées émerger des ténèbres. Attendiez-vous vraiment cette pensée ? Pouvez-vous prédire la suivante ? Quelles pensées arrivent ? Ces pensées vous représentent-elles, ou sont-ce simplement des choses qui surviennent, comme un nuage qui passerait ?
Débarrassez-vous du contrôle. Le stress vient souvent parce que nous voulons contrôler la façon dont les choses se passent. Bien sûr, nous n’avons pas vraiment de contrôle – nous pensons en avoir, ou nous voulons en avoir. Entraînez-vous à laisser aller et à laisser les choses se dérouler. Entraînez-vous à ne pas résister à ce qui arrive. Entraînez-vous à être heureux quoi qu’il arrive.
Faites-en votre tâche pour l’univers. Quand vous versez du café, faites que cette action et ce moment comptent plus que tout. Faites-en l’univers entier. Il n’existe rien d’autre que cela. Faites-le quand vous parlez avec quelqu’un. Quand vous mangez un fruit. Quand vous montez un escalier. Quand vous embrassez la personne que vous aimez.
Entraînez-vous à apprécier. Les choses sont stressantes parce que nous souhaitons qu’elles soient différentes. Mais les choses sont assez incroyables telles qu’elles sont, sans être différentes. Nous avons simplement besoin de centrer notre attention sur la façon dont sont les choses, de noter ce qui se trouve autour de nous, d’y voir la beauté, de l’apprécier. Cela demande une pratique constante.
Vous ne pouvez pas tout faire en même temps, mais prenez une de ces pratiques et travaillez dessus pendant un petit moment, puis essayez autre chose.
Une pratique à la fois, un moment à la fois, vous deviendrez meilleur pour être pleinement conscient au milieu des réunions de famille chaotiques. Puis vous verrez la beauté qui était là tout ce temps.