Stéphane Nau, coach professionnel certifié, instructeur de pleine conscience MBSR

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La pleine conscience rend-elle optimiste ?

Optimisme et pleine conscience… pratiquer la méditation met-il du baume au coeur ?

La méditation est un exercice permettant de se « reconnecter » à soi. Dans la pleine conscience, nous regardons avec attention nos sensations, nos pensées, nos émotions, et pouvons ainsi, avec un peu d’entraînement, reconnaître la façon dont notre cerveau fonctionne, dans quels automatismes il nous enferme… Puis, avec un peu de pratique (quelques séances suffisent en général), on voit revenir de belles choses (si l’intention du programme des séances est orienté pour nous amener tranquillement à les toucher). Quelles belles choses ? La bienveillance, la joie, la curiosité, la générosité envers soi-même, la douceur…

Tout ceci a pour effet, progressivement, de regarder la vie autrement. La vie ne change pas, mais le regard change… Et cela change tout ! Ce regard est plus ouvert et plus souriant.

La pleine conscience, on peut le dire, et ceux qui participent au programme « Mindfulness & Stress » le constatent souvent, apporte de la douceur et du sourire. Elle am!ène aussi à se mettre en mouvement vers ce que nous avons de plus profond en nous… Lisez la dernière phrase… la pleine conscience est là !

Eric-Emmanuel Schmitt nous en parle dans ce très beau texte, du non moins très beau livre « Un bal pour Mozart » :

Aujourd’hui, l’optimisme pâtit d’une mauvaise presse ; lorsqu’il ne passe que pour de la bêtise, on le croit provoqué par l’absence de lucidité.

Dans certains milieux, on va jusqu’à décerner un prix d’intelligence au nihiliste, à celui qui crache sur l’existence, au clown sinistre qui exprime « bof », au boudeur qui radote : « de toute façon, ça va mal et ça finira mal ».

On néglige que l’optimisme et le pessimisme partent d’un constat identique : la douleur, le mal, la précarité de notre vigueur, la brièveté de nos jours.

Tandis que le pessimisme consent à la mollesse, se rend complice du négatif, se noie sans résister, l’optimiste, par un coup de rein énergique, tente d’émerger, cherchant le chemin du salut.

Revenir à la surface, ce n’est pas se révéler « superficiel », mais remonter des profondeurs sombres pour se maintenir, sous le soleil de midi, d’une façon qui permet de respirer.

Eric-Emmanuel Schmidt, Ma vie avec Mozart

 

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