Stéphane Nau, coach professionnel certifié, instructeur de pleine conscience MBSR

Compétences relationnelles et coopération. Coaching de leaders, managers & dirigeants – Méditation de pleine conscience MBSR – Process Communication Model – Communication non Violente – Entreprises & particuliers – Lille, France – En présenciel et online

Donne moi une gifle, mon ami !

C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.

 A un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :

« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a donné une gifle ».

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.

Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :

« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a sauvé la vie ».

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :

« Quand je t’ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ? »

L’autre ami répondit :

« Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l’effacer. »

graver pierre

« Inscrire dans le sable », superficiellement, tout en légèreté, « graver dans la pierre » plus profondément et durablement : deux images parlantes pour décrire notre implication émotionnelle envers un événement et sa place dans nos pensées et notre mémoire…

Inscrire nos contrariétés dans le sable… pas si facile !

Nos pensées ont tendance à s’arrêter sur les situations négatives car elles touchent notre égo, notre image, et ce à quoi nous nous identifions. Une déception, un échec… et on en vient vite à revivre le scénario mentalement, décomposer l’enchaînement des choses, chercher des explications, juger et se juger…

Ce ressassement entraîne un effet d’exagération et de déformation de la réalité : l’individu a tendance à filtrer involontairement les informations, et à retenir seulement celles qui confirment son point de vue.

Et à force de « ruminer » les mêmes pensées négatives, les frustrations prennent de l’importance dans notre vécu et dans notre mémoire, elles « se gravent dans la pierre ».

Lors des pratiques, la méditation de pleine conscience invite à observer ressentis et situations sans jugement ni analyse. Cette approche permet de prendre la distance nécessaire pour lâcher-prise et apaiser ses pensées, et progressivement apprendre à accorder moins d’importance et d’énergie aux petits tracas du quotidien.

Pourquoi ne pas profiter davantage des pensées positives?

Quant aux pensées agréables, aux réussites, aux projets accomplis avec succès, et tout simplement toutes les petites choses qui nous donnent le sourire, qui nous font du bien, nous animent et nous motivent, notre attention s’y arrête souvent moins longtemps.

La méditation de pleine conscience permet de rendre plus agréable encore ce qui est agréable. Par une attention objective protée à ce qui est, chaque petit instant devient une pépite…

L’expérience avant tout.

Cette métaphore du sable permet d’illustrer le pouvoir de nos pensées et du sillon que nous traçons sans voir, bien souvent que la réalité n’est pas ce sillon… La méditation est avant tout une pratique, une expérience de l’instant. C’est concret, accessible et utile. Découvrez comment la pratiquer simplement lors d’ateliers ou d’un programme « Mindfulness » pour la réduction du stress.

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